Origine de la numérologie

La numérologie a un air de nouveauté et pourtant son principe de transcription de lettres en nombres remonte aussi loin que l’astrologie : 3500 ans avant Jésus-Christ.
Plus tard chez les Hébreux, un même signe servait à noter les lettres et les nombres. Ce système restera longtemps en vigueur dans les civilisations antiques.
Ce n’est qu’au XVIème siècle que nos chiffres modernes, dits « arabes », commenceront à être utilisés pour noter les nombres.
On retrouve une survivance de cet ancien système dans les chiffres « romains » ou le I = 1, le V = 5, le X = 10 etc.
Ce petit historique explique la démarche de base des numérologues, fondée sur l’équivalence lettre-nombre.

La première opération qu’ils effectuent consiste en effet à transcrire les lettres des noms et prénoms en nombres à travers une table de correspondance. Cet historique explique aussi qu’ils parlent de « nombre », jamais de « chiffres ».
Le chiffre n’est qu’une notation, le nombre une « réalité », chargée à leurs yeux d’une valeur symbolique, d’une énergie, d’une « vibration », c’est leur mot.
La tradition dont les numérologues se réclament, c’est la version grecque élaborée par « Pythagore » au VIème siècle avant Jésus-Christ.
Une part du génie de Pythagore est d’avoir réalisé une synthèse arithmétique et géométrie. D’avoir montré qu’à des nombres correspondent des figures géométriques, le 3 le triangle, le 4 le carré etc. et que ces figures se retrouvent partout dans l’univers.

On construit un thème numérologique à partir des données de l’état civil telles qu’elles ont été consignées par l’employé de mairie. Et tant pis si celui-ci a fait une faute d’orthographe. C’est cette orthographe qui prévaudra dans toute une vie numérologique.

Le nom de famille (pour les femmes le nom de jeune fille) ainsi que le prénom et date de naissance pour élaborer un thème natal.

La Numérologie, c’est la science des nombres, elle consiste à transcrire les lettres des Noms (Nom de jeune fille pour les femmes) et Prénoms en nombres à travers une table de correspondance.